Quel système d’exploitation Linux pour mon serveur ?

En entreprise, les systèmes d’exploitation Linux se répartissent en deux camps : les offres des grands éditeurs, Canonical, Red Hat et SUSE ; les solutions communautaires, comme CentOS, Debian et Ubuntu.

Plusieurs OS de type Linux se partagent aujourd’hui le marché des serveurs d’entreprise. Nous trouvons tout d’abord les offres supportées par des éditeurs, comme Red Hat Enterprise Linux (RHEL), SUSE Linux Enterprise Server (SLES) ou Ubuntu Server (soutenu par Canonical).

Lorsqu’un support assuré par un tiers n’est pas requis, d’autres solutions se font une place sur les serveurs, comme CentOS, Debian ou – une nouvelle fois – Ubuntu.

« Dans les grandes entreprises, le sujet Linux est bien géré. Il existe une véritable cohabitation avec Windows Server » constate Pascal Rabier, responsable produits systèmes intégrés et hyperconvergés, HPE France. Les solutions Linux, autrefois réservées à des usages spécifiques, comme les serveurs web, animent de plus en plus de serveurs critiques. Elles ont également la main mise sur certains secteurs, comme les serveurs web, les infrastructures Cloud ou le Big Data Hadoop. « Si Linux n’a pas remplacé Windows Server en entreprise, il y est très présent et se montre dominant sur le Cloud », confirme notre interlocuteur.

Sur des serveurs de production, les produits de Red Hat et de SUSE ont la préférence des professionnels. Et pour cause, puisque ces deux éditeurs proposent un support complet pour leurs offres. « En tant que constructeur, notre stratégie est de supporter au maximum l’Open Source. Notre travail est toutefois facilité lorsqu’une société se trouve derrière l’OS choisi par le client. »

Les cas Ubuntu et Debian

Red Hat et SUSE ne sont pas les seuls OS en lice. « Des solutions comme Ubuntu et Debian font preuve de beaucoup d’attraction sur le Cloud », remarque Pascal Rabier. Ubuntu comme offre générique prête à l’emploi, et Debian comme base pour des solutions plus ciblées. La distribution HPE Helion OpenStack propose ainsi l’offre hLinux (HPE Linux), sur base Debian.

Debian joue ici à plein son rôle de ‘métadistribution’, en servant de base à des OS tiers (hLinux, Ubuntu…). Si ce système d’exploitation reste une offre prête à l’emploi, il est dans le même temps une ‘métasolution’ du même niveau que des projets comme Linux, KVM ou OpenStack, qui sont intégrés dans des produits plus massifs, et non utilisés directement.

CentOS : l’allié de Red Hat

CentOS est un autre cas particulier dans la sphère des OS Linux communautaires. « Du fait de la nature de CentOS, le support apporté par Red Hat à RHEL s’applique aussi à CentOS », explique Pascal Rabier. De fait, CentOS s’appuie sur le code source des composants de RHEL tel que publié par Red Hat. Début 2014, un rapprochement avec l’éditeur a même été opéré. Le développement de ce projet est aujourd’hui directement supporté par Red Hat.

« Nous retrouvons RHEL en production et CentOS en préproduction ou sur les postes de développement, illustre Pascal Rabier. Le fait que Red Hat supporte CentOS est un indéniable plus. »

source : http://www.silicon.fr/

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